Le développement de la dépendance physique lorsqu'on est prédisposé (c-à-d qu'on est devenu « accro » à la drogue alcool), est l'une des principales conséquences de l'abus d'alcool. Des symptômes de sevrage apparaissent dès l'arrêt de la consommation d'alcool. Le manque d'alcool peut être extrêmement inconfortable. Des sueurs, des tremblements, des nausées, de l'anxiété, des insomnies, une confusion et une chute de la concentration se manifestent. Si les symptômes de sevrage ne sont pas pris en charge médicalement dans un centre de traitement, ils peuvent évoluer vers des crises d'épilepsie, des convulsions et même la mort.
Toutes ces conséquences sont dues au fait que l'alcool affecte le cerveau. Plus la quantité d'alcool consommée est importante, plus grands sont les risques de lésions des cellules cérébrales (les neurones). Il peut en découler des pertes de mémoire à court terme (les blackout), voire, si de grandes quantité d'alcool ont été consommées durant une longue période, un rétrécissement irréversible du cerveau (atrophie), interdisant à tout jamais un fonctionnement cérébral normal.
D'autres conséquences de l'abus d'alcool et de l'alcoolisme sont celles qui vont toucher tous les domaines de la vie de l' individu ayant développé la maladie : détérioration des relations personnelles, divorce, difficultés financières, perte d'emploi et délits tombant sous le coup de la Loi (infractions routières entraînant le retrait de permis, violences domestiques et agressions punies de peines de prison). Les effets dévastateurs de l'alcoolisme sont flagrants.
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